“Ruines de Loropéni et Développement Local” entre la commune de Tremblay-en-France et la commune de Loropéni au Burkina Faso

En 1988 se met en place un jumelage tripartite entre Tremblay-en-France, Loropéni et une ville italienne Marsciano. Dans le cadre de cette coopération, Tremblay-en-France a apporté son soutien à des projets de développement dans la ville de Loropéni. La Maison de l’Amitié, qui subit une réhabilitation à travers le projet que nous présentons, a été construite à ce moment-là, et inaugurée en 2002. Le soutien apporté par la ville de Tremblay a porté sur des thématiques telles l’éducation et la santé. Le deuxième élément de contexte lié à ce projet est le classement du site des ruines de Loropéni au patrimoine mondial de l’UNESCO, en 2009. La constitution du dossier ne s’est pas faite en coopération avec la ville de Tremblay-en-France, cependant le classement a été prétexte à intensifier la coopération entre les deux villes. En 2011, les deux villes se sont réunies lors du Forum des coopérations décentralisées avec le Burkina Faso , organisé par la ville de Chambéry (qui a une convention avec la ville de Ouahigouya). Le conservateur des ruines de Loropéni, Lassina Simpore, était présent à cet événement et a réalisé devant des représentants de collectivités burkinabées une présentation sur l’impact de la culture sur le développement économique au Burkina Faso, en prenant l’exemple des ruines. Cette présentation a ainsi motivé la signature d’une convention de coopération décentralisée entre Tremblay et Loropéni en 2011. Les ruines sont attractives en raison de leur valeur historique. Pourtant le site ne semblait pas susciter un grand intérêt auprès des populations locales qui ne le perçoivent pas comme un atout à exploiter dans la lutte du pays contre la pauvreté.